samedi 23 janvier 2016

Biographie du Docteur André Gernez






Docteur André Gernez


Biographie du Docteur André Gernez


Docteur André GERNEZ


Le père de la théorie des cellules souches


Révision des dogmes du double cycle cellulaire
et de la fixité neuronale


Introduction à la pathologie, la prévention et la thérapie des maladies dégénératives


On peut aujourd’hui vaincre le cancer, l’artériosclérose, la sclérose en plaques, la schizophrénie, la myopathie de Duchenne et contrôler d’autres maladies dégénératives telles que la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Cette assertion triomphante dans un domaine où les succès sont l’exception ne résulte pas d’un point de vue présomptueux ; elle s’appuie sur les travaux du docteur André Gernez, cancérologue et physiopathologiste reconnu mondialement, mais curieusement occulté en France.

Qui est le docteur André Gernez ?

Né en 1923, brillant élève, bachelier à quinze ans, il sera en 1944, à 21 ans, le plus jeune médecin de France. Après un engagement volontaire au service militaire, il devient attaché au prestigieux institut français du cancer, la Fondation Curie, à Paris.

L’idée pastorienne domine alors la médecine, de sorte que la cancérisation est considérée comme le résultat d’une agression, présupposée virale, qui finit par déborder la défense immunitaire de l’organisme.

Cette approche paraît d’emblée incohérente à Gernez. En effet,
– le cancéreux ne présente pas de déficience immunitaire.
– La voie d’essaimage du cancer est précisément celle de l’organisme la plus riche
en cellules de défense.
– Cellules  cancéreuses  et  cellules  de  défense  coexistent dans une indifférence
réciproque totale dans les ganglions lymphatiques.
– Les cultures   de   cellules   saines,   cultivées   aseptiquement,   se   cancérisent
couramment.


Gernez en déduit que la voie pastorienne est inadaptée ; il suivra donc une démarche différente.

Voici la chronologie de ses découvertes :

1946-1949

Sa recherche porte alors sur une maladie exceptionnelle en France, mais fréquente en Suède.
La maladie de Plummer-Vinson (ou Brown-Kelly-Paterson) présente la particularité de contenir des cellules cancéreuses qui disparaissent si on lui applique une simple procédure correctrice des conditions qui l’engendrent.


André Gernez, mandaté par son maître le professeur Porcher, étudie cette affection en Angleterre (Radcliff’s, Oxford), en Suède (Karolinska, Stockholm), aux Etats-Unis (Presbyterian Hospital, New York).

Il en revient avec une double conviction :
–    D’une part, à l’inverse de ce que l’on pense, la cancérisation n’est nullement un processus agressif à l’encontre de l’organisme, mais procède au contraire d’un mécanisme supplétif tout à fait normal, à savoir une hyperplasie compensatrice qui intervient dans une population cellulaire quand elle devient incapable de faire face à ses obligations fonctionnelles. Elle mobilise alors des individus cellulaires tarés – des mutants – qui dans les conditions normales sont inviables, de la même manière qu’une armée décimée ou confrontée à un ennemi supérieur en nombre incorpore des individus peu valides qui dans des conditions normales seraient rejetés dans la réserve ou exclus de l’armée.


Le cancer, c’est « l’hyperplasie compensatrice du pauvre. »

–    D’autre part, à l’inverse de ce que l’on pense, la cellule cancéreuse n’est pas un mutant anarchique d’apparition rare, mais résulte d’un processus constant, alors que la cancérisation est exceptionnelle.

La cancérogénèse est permanente alors que la cancérisation est exceptionnelle.

De surcroît, cette cellule cancéreuse n’est aucunement résistante mais au contraire fragile, instable, vulnérable à la moindre modification de son biotope.

Ces conclusions furent publiées en 1949. Cette nouvelle approche du problème, noyée dans les 600 000 publications annuelles sur le cancer, était irrecevable à l’époque. Elle était en effet opposée à une quantité de notions dogmatiques que Gernez répertoria pour les soumettre à la synthèse.

Reprenant à la base toute la cytologie, il constata avec stupéfaction que le fondement même de la théorie cellulaire, qui commande toute la biologie, était erroné et que cette erreur interdisait la solution du problème posé par les maladies dégénératives.

1950-1964

Ces notions évidentes mais nouvelles se heurtèrent au conformisme et au dogmatisme des milieux universitaires et de la recherche.

Le Docteur André Gernez, écarté d’une brillante carrière, vint s’établir en cabinet de radiologie à Roubaix. Ces années passées loin de l’agitation parisienne furent propices à la réflexion et à la « cristallisation » des idées novatrices de ce découvreur.

Révision du dogme du double cycle cellulaire

1963-1970

Il avait été admis au début du siècle dernier que la cellule exerce alternativement un rôle fonctionnel et un rôle générateur de cellules-filles, comme l’homme qui exerce ce double rôle.

1963

En réalité, les cellules qui travaillent et les cellules qui se divisent ne sont pas les mêmes. Au modèle anthropomorphique il fallait substituer le modèle animal, comme celui d’un essaim d’abeilles où la reine est génératrice et sans activité alors que les ouvrières sont fonctionnelles et infécondes. L’autoradiographie par fixation de tritium sur l’ADN cellulaire confirma que « en processus normal une cellule-mère se divise en deux cellules-filles dont une seule pourra se


Ce bouleversement du principe fondamental de la biologie cellulaire fut validé par une note discrète qui passa inaperçue dans la presse scientifique (PM 12-X-1968). La même méthode démontrait aussi que la cellule cancéreuse donne naissance à deux cellules-filles qui, comme les cellules embryonnaires, sont toutes deux génératrices.

Gernez crut que l’évidence était contraignante et que, confirmation expérimentale acquise, le bouleversement scientifique s’imposerait de lui-même.

Ce ne fut pas le cas.

1965

En 1965, Madame Escoffier-Lambiotte, chroniqueuse médicale très connue en France, le pressa de publier car les implications de cette découverte sur la pathogénie, la prévention et la thérapie des cancers étaient importantes.

1966

Gernez reporta sa décision à 1966, espérant que le Congrès International du cancer, de Tokyo dévoilerait aux chercheurs du monde cette avancée scientifique.

Le congrès s’acheva sur un constat d’échec !


Publication de la découverte

1966-1971

Conjointement avec Delahousse, avec qui il collaborait depuis plusieurs années, Gernez soumit à l’Académie des Sciences en 1967 et 1968 des notes et un mémoire introductif :

« Néo-Postulats Biologiques et Pathogéniques. »

Le jugement de l’Académie des Sciences tomba en décembre 1968.
Il prend acte d’une « très grande découverte » à côté de laquelle « on aurait pu éviter de passer, technique en mains, par méconnaissance de la pathologie humaine » (Turpin).


Il sera suivi en 1969 par celui de l’Académie de Médecine.


Les choses se précipitent alors.
Le professeur Charles Gernez-Rieux, membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine, directeur de l’institut Pasteur (sans lien de parenté avec le docteur Gernez) le convoque.
Après lui avoir fait part du jugement positif porté par toutes les institutions scientifiques sur les fondements biologiques exposés, il lui demande de formuler rapidement les développements indispensables.
Le docteur André Gernez lui confirme qu’ils débouchent sur la pathogénie et, par conséquent, le traitement des maladies dégénératives.


Le président de l’Académie de Médecine, le professeur Moulonguet, demande à Gernez un protocole d’application immédiate pour le cancer mammaire qui est en progression inquiétante et le président de l’Académie Nationale Vétérinaire, le professeur Goret, ouvre les voies expérimentales.

Gernez se conforme à ces instructions et formule trois mémoires : La Carcinogénèse – Mécanisme et Prévention Le Cancer – Dynamique et éradication Loi et Règles de la Cancérisation

En 1970 se tient à Houston le congrès international du cancer, réunissant 6000 cancérologues. Au terme de 7000 rapports, il est constaté qu’aucun progrès ni aucune orientation nouvelle ne sont dégagés, au point que certains participants proposent d’abandonner la recherche jusqu’à ce que de nouvelles données de biologie dégagent l’horizon. C’est le congrès dit de « la désespérance et du renoncement. »

Un français, le professeur Dargent (Lyon) y introduit néanmoins la notion de « potentiel massique de réceptivité » qui est un pilier du mécanisme défini par Gernez.

Ce grain semé discrètement se développe rapidement jusqu’à ce que la théorie gernezienne soit officialisée dans le bulletin de la Ligue Nationale contre le Cancer en septembre 1972 par le professeur Marqués.

1971

Existerait-il un mal français ?

C’est alors que, dans le même temps, se développe, à partir d’un noyau de cancérologues déterminés et affidés, une manœuvre d’occultation et de silence qui va s’étendre progressivement au milieu scientifique puis déborder au plan politique et enfin être exportée à l’étranger pour que le barrage devienne infranchissable, même par ceux, comme   Ch.  Dunham   (Président  Académie  USA)   qui considèrent   le   sujet   comme
« fascinating and of great importance. »


Cette période noire, jalonnée de comportements individuels allant jusqu’au drame, constitue l’exemple probablement unique d’une occultation volontaire et délibérée d’un apport scientifique indispensable à la sauvegarde de millions de gens.

On ne peut que garder le silence sur cette période et essayer d’oublier cette action concertée, tout en gardant toutefois le souvenir de ceux qui tentèrent d’y mettre fin.

4 novembre 1971


APPEL SOLENNEL DU PROFESSEUR GELLE Président de l’Ordre des Médecins du Nord (4 novembre 1971).

Le caractère solennel de cet appel est nécessité par la nature grave de la matière. Il s’agit du cancer.

Parmi les auditeurs adultes qui m’écoutent, et qui mourront dans l’année à venir, 38 % d’entre eux en seront la victime. Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais, uniquement d’une prévention de ce fléau. Elle est actuellement basée sur des propositions qui ont été jugées, contrôlées et expérimentées sur des animaux depuis plusieurs années. De sorte que toute attitude dilatoire retire toute chance à la fraction de population qui entre dans l’âge de vulnérabilité.

Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu, sans aucune justification d’ordre éthique, et ce, en dépit de toutes les tentatives.

En conclusion, le public ne peut plus s’attendre à un cheminement naturel, traditionnel, auquel ses propositions ont déjà été soumises.

Il s’agit d’un S. O. S., d’un sauve-qui-peut pour la fraction de la population en danger imminent.

Le Président du Conseil de l’Ordre, conscient de la rigueur des exposés, au courant des multiples témoignages émanant des plus hautes autorités en la matière qui en reconnaissant la valeur, a considéré qu’il était de son devoir de donner son concours et sa garantie morale à une action entreprise en vue de la protection de la santé ; c’est du reste une obligation qui lui est imposée par l’article 47 du Code de Déontologie.

Chacun, maintenant doit prendre les responsabilités qu’il croit pouvoir assumer et les moyens d’action qu’il pense à sa portée, sans compter sur l’action du voisin qui risque fort d’adopter la même attitude.

C’est la seule façon d’aboutir rapidement à un résultat.


Cet appel, enregistré à la télévision, fut interdit d’antenne dans l’heure précédant sa diffusion programmée ; cependant, adressé simultanément à la presse écrite, nationale et internationale, il parut dans quatorze pays.

Les murs de la forteresse furent ébranlés et la brèche fut profonde ; elle fut colmatée dans l’urgence et la panique ; les cancérologues-pompiers maîtrisèrent l’incendie qui s’éteignit en six semaines.

1972

En 1972 s’achève la série d’expérimentations animales réalisées par l’INSERM dans le service de toxicologie du professeur TRUHAUT pour vérifier les fondements et les retombées en matière de prévention active du cancer découlant des publications du docteur Gernez.

Le docteur GAK, chargé de ce contrôle, annonce au docteur Gernez qu’elles confirment totalement les bases et les résultats prometteurs annoncés par Gernez.

Il précise avoir instruction de les maintenir secrets ; ils seront même ultérieurement officiellement niés.

1973

Après un entretien à Genève avec le directeur de la cancérologie de l’Organisation Mondiale   de   la   Santé   (OMS),   Monsieur   Charles   GEFFROY,  dans  un  opuscule « Comment éviter le Cancer… » tiré à un million d’exemplaires, révèle au public la procédure diététique et médicamenteuse préconisée par le docteur Gernez.


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Prévalence des individualismes sur l’éthique.

C’est alors que, le docteur J. RIPOCHE, en charge du dossier au ministère de la santé, décide de révéler les résultats des expérimentations réalisées depuis plusieurs années dans le secret.

Le ministre lui-même, initiateur de cette décision, Monsieur Poniatowski, sera censuré et son successeur niera l’existence de ces expérimentations.

La raison invoquée, le 9 décembre 1973, par le directeur général de la santé publique est qu’une application de cette procédure préventive, en accroissant la longévité moyenne de sept années en cas de généralisation, rendrait insoluble le problème déjà difficilement résolu de l’hébergement des gens âgés dans les hospices.


1974

L’année suivante, en 1974, le maire de Florence, où se tient le Congrès International de Cancérologie, décide de dénoncer dans son discours inaugural le « mur du silence et de la honte. »


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Il est destitué trois jours avant le congrès et remis dans ses fonctions après le congrès. La brèche faite par la presse italienne dénonçant le scandale est colmatée et sa diffusion par Politika Express en Europe de l’Est fait l’objet d’une intervention diplomatique en Yougoslavie.

Cette même année, le monde politique s’impatiente ; de tous bords politiques, les hommes d’état tentent de remédier à la situation ; devant l’ampleur du « problème » ils abandonnent tous.

Seul, monsieur Alain POHER, Président de la République par intérim et Président du Sénat persista. Il reçut le docteur Gernez et le docteur Delahousse à cinq reprises en trois mois à l’Elysée. Ce scientifique honnête convaincu de mener le dossier à son terme en franchissant un simple obstacle prit conscience au fil des semaines qu’il constituait un « Everest », obstacle insurmontable en France.

Convoqué pour un ultime entretien, le docteur Delahousse remit le dossier en présence du Président Poher, à monsieur Berthouin, ministre plénipotentiaire de France qui partit aux USA.

1975

Peu après, le Président Valéry Giscard d’Estaing, accompagné du professeur Jean Bernard rencontrait le Président des USA Gérald Ford dans une brève entrevue à la Martinique.

Faut-il établir un lien entre le voyage de monsieur Berthouin, du président Giscard d’Estaing, de l’introduction dans le plan national du cancer américain du principe de la prévention active (« prévenir l’établissement de tumeurs à partir de cellules déjà capables de former des cancers »), de l’annonce par les USA que « en matière de cancer, nous sommes entrés dans l’ère de la victoire. »

Est-ce à ce moment que fut décidée la première expérimentation préventive dont le peuple américain bénéficie aujourd’hui ?


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Le  docteur  Gernez  et  le  groupe  de  biologie  n’en  surent  rien.  Pour  eux,  ce  fut le  « lock out ».

Dès lors, le docteur Gernez fut soumis à des pressions multiples et même au chantage sur son instrument de travail professionnel. Sans audience dans la presse médicale ou générale, écrite ou télévisée, il poursuivit son combat en entretenant une correspondance avec quelques notabilités médicales qui malgré leurs convictions affichées ne parvinrent pas à rompre le mur du silence.


Reconnaissance internationale
1979

L’étranger ne reste toutefois pas inactif.
 
Le Japon, après avoir testé la procédure sur 250000 volontaires, la généralise avec pour résultat une décroissance de la morbidité cancéreuse.

Les Etats-Unis abandonnent la voie virale en détruisant le « Hot Laboratory » de recherche du virus cancer et adoptent la voie orthoplasiante gernezienne.

En Europe, dans un nouvel effort de rupture du « mur du silence » qui devient insupportable, à l’unanimité du kuratorium composé de Prix Nobel la « Hans Adalbert Schweigart-Medaille » est décernée solennellement le 17 juin 1979 à Salzbourg (Autriche) au docteur André Gernez. Presque toute la presse française en censure l’information.


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Au terme de ce quart de siècle d’épuisante traversée du désert, André Gernez, le groupe de biologie et ses présidents successifs comprennent qu’ils sont définitivement censurés en France.

Ils décident de ne plus perdre ni temps précieux, ni énergie à tenter de forcer un barrage infrangible mais à œuvrer à la solution des processus dégénératifs en panne de pathogénie et de thérapeutique depuis un siècle en raison des erreurs dogmatiques de biologie cellulaire qui viennent d’être rectifiées.


Les maladies dégénératives

Encore fallait-il ajouter à ces corrections celle d’un autre dogme enchâssé depuis un siècle dans l’enseignement doctrinal et faisant obstacle à tout progrès dans cette voie, à savoir l’absence de neurogénèse après la naissance.


Révision du dogme de la neurogénèse

Au début du siècle dernier, Ramon y Cajal introduisait en biologie une donnée erronée que son autorité transforma en dogme inviolable, incontesté, pilier de l’enseignement neuro-biologique et ainsi formulé : « les structures nerveuses sont fixées et immuables à la naissance ; tout peut y mourir, rien n’y peut régénérer. »

Dès 1970, Gernez, Delahousse, Lacaze, Dumont (thèse Lille) et Deston récusèrent ce dogme. Ce fut considéré comme une profanation accueillie dans l’incrédulité générale.

En 1995, ce « nouveau concept » est validé.


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La Sclérose en plaques

Reprenant l’étude pathogénique de cette maladie à la lumière de cette donnée nouvelle, le groupe de biologie définit le mécanisme de la « Sclérose multiple », démontrant que cette affection mystérieuse, véritable « défi à la science », n’est autre que la myélinite mortelle de l’enfance qui acquiert des caractères particuliers quand elle survient chez l’adulte jeune.

Il en découle une procédure de traitement qui, quinze années plus tard et en dépit de l’appui du ministère de la santé (Docteur Reyrole), du président de la National Academy of Sciences (Philip Handler) et de l’inlassable action des malades sclérosés (D. Turbant), n’est ni appliquée ni même publiée.

La Schizophrénie

Parmi les maladies dégénératives, la Schizophrénie est la plus dégradante pour la personne humaine, la plus angoissante pour l’entourage par sa composante héréditaire et le plus lourde pour la société qui finit par avoir la charge de 200 millions de malades mentaux dans le monde, dont plus de 20 millions sont internés.

Le groupe démontre que son déterminisme n’est ni physique ni psychique mais structural par viciation des connexions cérébrales se manifestant au terme de l’organogénèse cérébrale.

Cette pathogénie structurale est divulguée au congrès international de Vienne en juillet 1983. La réaction du représentant français à l’OMS est violente mais n’empêche pas la conversion de Bryan Léonard, autorité mondialement connue en la matière.

L’année suivante, ce dernier vient en France annoncer qu’il abandonne la voie chimique qui s’avère incapable de résoudre le problème posé par la Schizophrénie et qu’il se rallie à la théorie structurale. Celle-ci est officialisée par le professeur Tassin (Collège de France) en 1985.

En dépit de l’autorité internationale de ces auteurs, de nouveau un silence concerté s’abat sur ces propositions qui, à peine émises, sont étouffées dans l’information médicale, interdisant la sanction thérapeutique qui en découle.


Myopathie de Duchenne ou myopathie progressive

Le même silence concerté et la même censure de l’information interdisent à des nouveaux-nés de sexe masculin l’accès à un traitement préventif simple de cette effroyable maladie dont l’incurabilité est actuellement totale. Elle finit par les tuer dans un tableau d’asphyxie progressive qui paralyse les muscles respiratoires.

Confondant, pour cette maladie transmise par les filles et frappant les garçons, un facteur conditionnant avec un facteur déterminant, l’establishment scientifique s’applique à définir la viciation du gène féminin en oubliant que c’est le chromosome masculin qui est déclenchant.

Mis en face de sa méprise, il bloque les voies de publication sous des prétextes où, de nouveau, la nécessité de sauver la face prévaut sur celle de sauver le malade.

Les actions entreprises par le groupe de biologie et les familles concernées n’arrivent même pas, à ce jour, à franchir le barrage.


 Athéromatose

L’obstruction va culminer avec l’athéromatose.

Cette maladie est la cause principale de la mortalité (infarctus du myocarde, ictus cérébral) et la plus grande pourvoyeuse de handicaps majeurs (paralysie, hémiplégie, aphasie). Responsable chaque année de 230 000 décès en France et de 985 000 aux USA, le quart de la population américaine est destinée en 1983 à être affecté par une maladie cardio-vasculaire.

Elle est considérée unanimement comme le résultat d’un encrassement de la paroi interne de l’artère.

Gernez démontre que la lésion initiale n’est nullement située dans cette tunique interne mais bien dans la tunique moyenne de l’artère et que, de surcroît, elle est de nature non pas métabolique mais tumorale.

Gernez en réfère alors aux plus grands spécialistes en la matière qui lui enjoignent de publier. Il n’y parvient pas et, à leur grande surprise, ces spécialistes non plus.

Cette redécouverte d’une notion classique fait alors l’objet d’un mémoire adressé à l’Académie de Médecine en 1985 (Président Lemaire).

Le professeur MILLIEZ quitte alors le Comité National d’Ethique en 1986 et parvient à faire publier « Cancérisation athéromateuse » dans une revue qui disparaîtra aussitôt (Objectif Santé – Edition Maloine). Le relais sera repris néanmoins en février 1987 par la revue « Tensiologie » : « Cancer, athéromatose, même combat » et l’officialisation finalement obtenue au congrès de Kyoto en 1988.

Curieusement, de cette reconnaissance ne sera tirée aucune application pratique alors que ce bouleversement ouvre enfin la voie à une procédure de prévention active dès lors que le caractère tumoral de la maladie vasculaire rentre dans le cas de la cancérose générale et devient à ce titre justiciable de la même procédure préventive.


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On ne peut clore ce mémoire sans évoquer brièvement plusieurs problèmes actuellement pendants dont les solutions acquises supportent des délais d’application que l’expérience démontre être imprévisibles.


Asthme et allergie

L’enfant présente à la naissance une période dite de « tolérance immunitaire » qui permet à l’organisme de reconnaître et de tolérer par la suite sans réagir, tout au long de sa vie, ses propres constituants et ceux de l’environnement avec lequel il est destiné à vivre.

Si pendant cette brève période de quelques semaines on réalise autour du nourrisson une « bulle stérile » éliminant le contact avec poussières, pollens, spores, acariens, moisissures, poils, plumes, germes, l’enfant réagira ultérieurement à leur présence quand son système immunitaire deviendra mature et fonctionnel.

C’est le fait du modernisme actuel des conditions péri-natales que caractérise une asepsie systématique.

La solution est aussi simple qu’efficace et de surcroît (peut-être faut-il le regretter) sans incidence économique.


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Greffe d’organes

Cette même période de « reconnaissance-tolérance » post-natale offre la solution du problème grave et harcelant que constituent les greffes d’organes en attente.

Pour France-Transplant, qui en établit le fichier, « 40 000 donneurs sont nécessaires pour que l’on puisse trouver le donneur compatible avec chaque cas en attente. » Et encore faut-il que ce donneur potentiel accepte.

Autant dire que cette voie aboutit à une impasse.

Plus réaliste et plus simple est de mettre à profit la période de reconnaissance-tolérance immunitaire pour réaliser des greffes d’organes définitivement tolérées sans nécessité de recourir aux immuno-suppresseurs dont les effets à long terme sont connus.

Le Canada (Hospital for sick children. Toronto) vient de confirmer brillamment l’efficience de cette voie en greffant des cœurs à des nouveaux-nés, sans considération pour les groupes sanguins, sans immuno-suppression, avec une parfaite tolérance.

La proposition d’élargir à l’ensemble de la population adulte le bénéfice de cette tolérance allégée de toute contrainte comporte une procédure simple et anodine. Elle consiste à nantir les individus, à leur naissance, d’un lot de donneurs potentiels volontaires dont la compatibilité des organes leur sera définitivement acquise par le contact post-natal avec un pool des cellules sanguines de ces donateurs volontaires, quel qu’en soit le nombre.

Le ministère souhaite en faire « bon usage » (12-11-2002) ; le directeur de l’Institut de la longévité, chargé de sa réalisation, considère, quant à lui, que « cette approche, quoique séduisante », se heurte à des obstacles financiers et éthiques.

Il reste aux candidats à la greffe d’organes à cultiver la patience.


La faillite du clonage


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La biologie évolue comme la mode féminine. C’est aujourd’hui le « génomisme » qui a envahi tous ses domaines.
 
Il attribue au génome la commande de la cinétique divisionnelle de la cellule.

La réalité est que le génome a pour seule fonction de différencier la cellule alors que sa division est sous la dépendance du centriole situé dans le cyto-plasme et non dans le noyau auquel il est accolé. De sorte qu’on observe et on obtient des divisions de cytoplasmes sans noyau mais jamais de noyaux sans cytoplasme.

Le clonage, qui consiste à transférer un noyau dans un cytoplasme adoptif devrait réussir dans 95 % des cas avec un rebut expérimental de 5 %.

Or on observe le contraire et toutes les équipes s’exaspèrent, parfois jusqu’à la falsification qu’illustre l’actuelle « affaire Hwang » en Corée du Sud.

La réalité, prosaïque, est qu’en aspirant le noyau, il arrive que la pipette aspire en même temps le centriole qui lui est accolé.

Que de temps, d’énergie, de crédits, d’espoirs gâchés par la simple et dérisoire inobservance d’une donnée au demeurant classique, méconnue ou oubliée !


La maladie de Parkinson

La révision dogmatique obtenue en ce qui concerne la neurogénèse post-natale ouvre la voie à la solution de processus figés comme la maladie de Parkinson. Elle deviendra urgente au fur et à mesure que s’accroîtra son incidence avec le développement de la campagne anti-tabac drastique entreprise en Europe, le tabagisme constituant un facteur de protection qui, bien que relatif, est statistiquement établi (50 %), nonobstant tous ses inconvénients, et dont l’éradication doit dorénavant être intégrée à l’urgence actuelle.

Or la maladie résulte de l’extinction progressive des neurones secrétant la dopamine.

L’administration compensatrice de cette substance pallie temporairement cette carence sans stopper la maladie qui se manifeste, majorée après quelques années, dans l’irréversibilité.

Le but est de rétablir l’équilibre de la boucle de régulation qui régit le tonus musculaire (boucle nigro-striée).

La stratégie actuelle y procède en intervenant sur l’élément nigrique de la boucle dont elle compense la carence sécrétoire. Elle y parvient avec un résultat non négligeable mais temporaire du fait que cette substitution provoque, au terme de 5 – 7 années l’extinction de la sécrétion dopaminique naturelle.

La stratégie proposée consiste à intervenir sur l’autre élément de la boucle, le striatum récepteur de la dopamine. Elle ne présente pas l’inconvénient sus-dit et ce contrôle de la régulation n’est ni chirurgical ni chimique mais souple et réglable à volonté.

Des constats chirurgicaux involontaires apportent de manière inattendue une validation de cette stratégie que l’appareillage actuel permet de banaliser.


La maladie d’Alzheimer

Cette maladie va, elle aussi, voir son incidence s’accroître avec l’éradication du tabagisme qui, pour justifiée qu’elle soit, constitue le seul facteur protecteur dont le ratio statistique est de 20 %.


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L’accélération de la morbidité qui va en résulter implique de précipiter la solution car, le diagnostic posé, la maladie est et restera incurable.

Elle résulte en effet de la disparition des cellules limbiques porteuses de la mémoire sémantique qui sont irremplaçables ; toute substitution par des neuro-blastes se heurterait à l’atrophie des sites concernés et à l’impossibilité d’en reconstituer l’apprentissage d’une réalité vécue par le malade et à jamais disparue.

Ce tarissement prématuré de la réserve neuroblastique est consécutif à l’accumulation de facteurs neurotoxiques et neurolytiques dont l’élimination est aujourd’hui utopique car elle arriverait trop tardivement pour résoudre le problème posé aux générations actuelles.

Lorsque la maladie s’exprime cliniquement, le tarissement muet de la réserve neuro-blastique est en effet en cours depuis des décennies.

Il est alors illusoire, donc inutile, de freiner une cinétique divisionnelle neuro-blastique devenue inexistante.

La solution, la seule qui soit biologiquement cohérente et de surcroît simple d’application, consiste à procéder systématiquement à ce freinage dans les groupes à risque : démence familiale, trisomie 21, traumatismes crâniens, hypothyroïdie, dépression et à l’étendre à la population générale quand l’expérience aura démontré son absence d’effets secondaires et son innocuité.


Conclusion
 
2005

Les vérités scientifiques finissent toujours par s’imposer, parce que « la vérité ne triomphe jamais, mais ses ennemis finissent par mourir » (Max Planck).

Les révisions dogmatiques introduites par le docteur Gernez et le groupe de biologie accèdent l’une après l’autre au classicisme après un long cheminement nécessaire au maintien de la stabilité professionnelle et sociale considérée comme prioritaire.

C’est ainsi qu’il aura fallu des décennies (1968 – 2005) pour que le fondement même de la biologie, le principe de l’alternance génératrice et fonctionnelle de la cellule, soit officiellement remplacé par le couple cellule génératrice et cellule fonctionnelle inféconde. L’Europe vient de l’officialiser.


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Certes, les cheminements ont divergé au cours de cette période probatoire et opaque, aboutissant par exemple à ce que la cancérisation régresse chaque année de 1,1 % aux USA pendant qu’elle s’accroît de 63 % en France pendant la même période.

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Le temps serait-il venu de replacer le malade à la place qui lui revient légitimement, la priorité ?

2006 – 2008

Réalisation de deux films par Jean-Yves Bilien portant sur l’ensemble des travaux du Docteur André Gernez. Ces films ont été intitulés : « Le Scandale du Siècle », en considération du grand nombre de personnes qui auraient dû être soignées depuis les années 1970 grâce aux découvertes et propositions du Docteur André Gernez, et qui sont mortes, tandis que les Pouvoirs Publics et les Autorités Médicales, pourtant régulièrement informées de l’existence de ces solutions, ont obstinément refusées de les prendre en considération. La loi du silence a prévalu et prévaut encore. Mais ces films ont permis de faire connaître le Docteur André Gernez et ses travaux, et de reprendre l’action en vue de leur reconnaissance.

filmographie 


17 novembre 2007

Le Docteur André Gernez a reçu la Médaille d’Or de la Société d’Encouragement au Progrès au Sénat à Paris.

27 juin 2010

Création de l’Association Pour André Gernez (APAG).

7 juin 2011

Création de l’Institut International André Gernez (2IAG).

Octobre 2012

Le Docteur André Gernez publie un texte intitulé « Alzheimer – Epilogue », dans lequel il met en évidence une cause majeure de l’épidémie d’Alzheimer.

L’absence d’instruction, d’éducation et de pratique religieuses pendant l’enfance, moment de formation au niveau du cerveau limbique de la fonction religieuse, entraîne une hypoplasie du cerveau limbique, qui favorisera le développement de la maladie d’Alzheimer à la sénescence.

Le Docteur André Gernez indique que le vote et l’application des lois laïques de la fin du XIXème siècle constituent un facteur déclenchant de l’épidémie actif sur une large partie de la population, propre à expliquer que l’Alzheimer, maladie rare au XIXème siècle, puisse être maintenant si répandue.

Alzheimer épilogue 

26 octobre 2012

Le Docteur André Gernez a reçu la Grande Médaille d’Or de la Société d’Encouragement au Progrès au Sénat à Paris.

Diaporama

discourt de la SEP

16 novembre 2012

Le 16 novembre 2012, dans le cadre des activités de l’Association Pour André Gernez, un entretien avec le docteur André Gernez, interrogé par le docteur Jacques Lacaze, a été filmé.

Divers sujets ont été abordés et en particulier le dernier texte d’octobre 2012 du Docteur André Gernez, intitulé : Alzheimer – Epilogue, où il met en évidence une cause majeure de l’épidémie d’Alzheimer.



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Le jeudi 28 février 2013 a été organisée une conférence de presse à la Mairie de Marcq-en-Barœul sous le haut patronage de Monsieur Bernard Gérard, Député Maire de la ville. Le Docteur André Gernez a reçu, à cette occasion, la médaille d’honneur de la ville de Marcq-en-Barœul. Aucun journaliste n’a répondu à l’invitation, aucun n’a assisté à la conférence de presse.

25 juin 2013 Ni Légion d’Honneur, ni Prix Nobel pour le Docteur André GERNEZ

Monsieur Pierre CHANOINE-MARTIEL Président de la Société d’Encouragement au Progrès, la Société qui a décerné au Docteur André GERNEZ sa grande médaille d’or 2012, a demandé au Président de la République que la Légion d’Honneur soit donnée au Docteur André GERNEZ et que la France présente officiellement sa candidature pour le Prix Nobel de biologie et de médecine.
L’APAG a répondu à sa sollicitation de soutenir cette demande par la signature de bulletins de soutien, d’autant plus volontiers que certains de nos adhérents nous avaient déjà suggéré d’en faire la demande.
Nous remercions les personnes qui en France et à l’étranger ont souhaité soutenir le Docteur André GERNEZ et lui témoigner leur estime. Environ 450 bulletins ont été recueillis en trois mois et envoyés le 4 juin 2013 au Président de la République.
Le 25 juin 2013, Monsieur Pierre BESNARD, chef de Cabinet du Président de la République, a répondu : « (…) il n’est cependant pas possible d’y réserver une suite favorable ».
Il n’y aura donc ni Légion d’Honneur ni Prix Nobel décerné au Docteur André GERNEZ.


Novembre 2013

Un peu plus d’un an après la publication de l’ « Épilogue Alzheimer », le Docteur André Gernez a publié son dernier texte intitulé « Biologie et Pathologie de la Fonction Religieuse ». Dans cet écrit il a synthétisé ses théories sur la Biologie de la Fonction Religieuse et sur la maladie d’Alzheimer. Il a expliqué la cause majeure, mais non unique, ayant conduit à faire d’une maladie rare au XIXème siècle, une épidémie massive au XXème siècle, localisée principalement dans les pays Occidentaux.

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Ce texte est paru intégralement le 19 janvier 2015 aux Éditions Fiat Lux.

décès de docteur André Gernez 

8 janvier 2014 Décès du Docteur André GERNEZ


Source :

http://www.apag-asso.org/site/docteur-andre-gernez/ 
 


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